Juliette est nue, sur le sable chaud
Juliette est nue, comme Vénus en juillet
Mais elle doute
Elle doute du bonheur, de l’ambre
Des torpeurs du soleil des marées montantes
C'est comme des reins qui se cambre
Juliette est nue, sur le sable chaud
Juliette est nue, comme Vénus en juillet
Mais elle doute
Elle doute de ses doigts de dactylo
Même pas de quoi écrire un mélo
Sur l’ordinaire de la vie, de midi à minuit
Juliette est comme une étoile amère
Les châteaux de mars seront à terre
Plus personne, ni femme ni homme
Montra au créneau la nuit
Regarder la vie se noyer à minuit
Juliette est nue, sur le sable chaud
Juliette est nue, comme Vénus en juillet
Mais elle doute
Elle doute du bonheur de l’ambre
Des torpeurs du soleil des marées descendantes
Vers septembre
Les cris de son cœur sont plus forts
Que l’amour des vagues pour les rochers
Plus personne, ni femme ni homme
Fera plus partie du décor
Ce n’est qu’une vie de mille et une nuits
De dune et d’ennuie
Juliette est nue, sur le sable chaud
Juliette est nue, comme Vénus en juillet
Mais elle doute
Elle est venue sans son poncho
Le vendeur de pan bagnat ne la regarde pas
Juliette sur le sable chaud
A froid
Juliette sur le sable chaud
A… froid